L’Économie de Justice Sociale

– Sommaire –

Avant-propos

En quoi l’économie de justice sociale que présente Action Solidaire, se distingue-t-elle de tout ce qui est proposé jusqu’à présent ?

Action Solidaire a la volonté d’aboutir réellement à un changement au bénéfice des peuples en instaurant rapidement une réelle démocratie citoyenne.
Action Solidaire observe donc les diverses situations sans complaisance et, en fonction de cela, propose des solutions réalistes.

La situation actuelle est globalement celle de la confrontation déséquilibrée entre deux forces.
D’une part, une mondialisation étouffante dirigée par un groupe puissamment organisé, avide de pouvoir, n’hésitant devant rien pour détourner la richesse et la démocratie.
D’autre part, des groupes multiples, proposant une autre mondialisation, animés d’intentions honnêtes et généreuses mais trop fréquemment portés par des illusions qui troublent le jugement et l’action.
Ajoutons que ces groupes alternatifs sont des proies d’autant plus faciles pour les manipulateurs que leurs projets sont parfois confus voire compliqués ou même ambigus.

A l’inverse des groupes dont les propositions sont dites alternatives, Action Solidaire présente un projet économique compréhensible pour le plus grand nombre, avec des moyens simples associés de manière cohérente.
L’économie de justice sociale est le projet économique d’Action Solidaire qui consiste à développer la coopération et le partage pour favoriser l’harmonie sociale, l’épanouissement humain, la préservation de l’environnement, la dignité, la paix, la fraternité.

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Deux systèmes économiques périmés

L’économie centralisée…
L’économie centralisée était dirigée par le système communiste dont l’exemple était l’URSS.
Ce système s’est développé en contradiction avec sa pensée. En effet, au lieu de développer la démocratie, ce système s’est corrompu en devenant totalitaire.
Son incohérence politique, en refusant au peuple la démocratie, a logiquement produit une incohérence économique.
Privé de la bonne volonté et du soutien massif du peuple, opposé au néo-libéralisme et à son économie, ce système a naturellement disparu.

L’économie néo-libérale…
L’économie néo-libérale meurt étouffée par l’égoïsme qu’elle a développé de manière démesurée.
Elle peut encore faire illusion, mais elle ne se relèvera probablement pas du choc provoqué par son incohérence, en édifiant une monstrueuse pyramide de dettes pourries sur le mensonge et la manipulation.

Il est urgent d’adopter un mode économique répondant aux besoins des populations, pour remplacer l’économie néo-libérale.

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Des concepts économiques récents

La croissance soutenable…
La croissance soutenable est une idée qui paraît surtout utilisée pour brouiller les pistes avec des arguments environnementalistes.
Elle semble surtout utile pour faciliter le fonctionnement des grandes entreprises en toute tranquillité.

L’économie participative…
L’économie participative est influencée par la pensée anarchiste.
Elle propose l’autogestion mais avec deux grosses contradictions par rapport à la pensée anarchiste.
Elle propose en effet de rémunérer l’effort au lieu des besoins ce qui, de plus, impose un jugement contraire à la pensée anarchiste.

L’économie distributive…
Ce concept économique, comme d’autres, a tendance à vouloir décider de l’avenir de la société.
Tant que l’économie prétendra diriger la vie sociale, l’humanité restera éloignée de la démocratie.
L’économie distributive semble parfois un peu déprimante ; de bonnes idées cependant.

Le développement durable ou soutenable…
Le développement durable ou soutenable est axé sur trois éléments, les trois piliers qui sont : le progrès économique, la justice sociale, et la préservation de l’environnement.
Ce développement, malgré ses intentions louables, semble bien trop complaisant à l’égard du pseudo-libéralisme.
Le développement durable ou soutenable semble considérer l’homme comme un prédateur, ce qui paraît contradictoire avec sa volonté de justice sociale.

La décroissance soutenable…
La décroissance soutenable défend l’environnement en priorité et intègre l’idée de bien-être humain.
Nicolas Georgescu Roegen, inventeur de la décroissance soutenable et de la bioéconomie, avait une vision pessimiste du futur et considérait, lui aussi, l’homme comme un prédateur.
Il a imposé des limites trop strictes à ses concepts, en les figeant dans les lois scientifiques de dégradation irréversible de l’énergie.

La bioéconomie…
La bioéconomie est revue par Marie Martin-Pécheux, avec la particularité d’une note humaniste encourageante fondée sur la solidarité.
Elle propose de dépasser les simples fonctions matérialistes et de résoudre les besoins des populations par une abondance juste.

Mais l’envie de tout faire laisse apparaître des contradictions.

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Vue synthétique des nouveaux concepts économiques

Les nouveaux concepts économiques présentés ici ont des qualités indéniables.
Ils présentent par contre l’inconvénient de se vouloir trop parfaits et donc trop rigides.

Ces concepts économiques présentent également une réelle ambiguïté…
Certains semblent pouvoir s’accorder à la politique néo-libérale actuelle en échange de quelques concessions.
D’autres proposent de diriger la vie sociale et donc, aussi, la vie politique ; c’est-à-dire qu’ils reproduisent la même erreur grossière que le système actuel qui s’effondre.

Ceux qui considèrent la participation citoyenne à la vie sociale (la démocratie) et la gouvernance d’un peuple souverain comme un accessoire économique, ont-ils vraiment une grande considération pour l’homme ?

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L’économie de justice sociale au service de l’homme

L’économie de justice sociale est un outil pour permettre le fonctionnement d’une réelle démocratie citoyenne.

Elle est fondée sur l’intérêt général qui permet le bien-être des individus dans un tout cohérent.
Elle est le moyen pour que chaque peuple puisse développer la solidarité sur son territoire et se diriger vers de véritables solidarités continentales et vers une véritable solidarité mondiale.

Le fonctionnement de l’économie de justice sociale devra être observable par tous, par une simple comparaison entre ce qui va ou ne va pas, ou entre ce qui est amélioré ou dégradé.
Cette observation populaire au travers des Comités de vigilance économique, sera comparée à l’observation qu’en auront les personnes techniquement compétentes en matière économique.
La comparaison de ces deux observations constituera un indice de réalité économique dont les gestionnaires s’inspireront pour corriger les tendances négatives ou améliorer les tendances positives.
La décision finale en cas de litige appartiendra au peuple en dernier recours.
L’économie de justice sociale sera donc sous responsabilité politique.

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L’économie de justice sociale et l’empreinte écologique

L’empreinte écologique évalue l’influence humaine sur l’environnement, en indiquant la surface de terre utilisée par chaque individu selon son pays.

Éviter un pessimisme maladif…
L’empreinte écologique semble seulement voir des aspects négatifs de l’homme qui serait exclusivement un prédateur de l’environnement.

« Rien n’est stable que le changement. »
En effet, la plus grande réalité pour l’homme est que tout évolue, que tout change en permanence.
Notre planète, la Terre, est elle-même en évolution, en perpétuel changement.
Le changement permanent de ce qui existe ne devrait-il pas être admis comme la première loi universelle ?

Des lois scientifiques découvertes par nos ancêtres, ont aidé à la compréhension de l’évolution humaine et planétaire.
Il est possible que certaines de ces lois cèdent prochainement la place à de nouvelles lois correspondant à une nouvelle réalité.
Ces nouvelles lois permettront peut-être à l’homme d’élargir son horizon et d’envisager le futur avec plus d’optimisme.

L’économie de justice sociale propose de faciliter le rôle constructif de l’homme et de lui permettre de se transformer en un être respectueux de l’environnement.

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L’économie de justice sociale et l’empreinte humaine

L’empreinte humaine est la marque laissée par l’homme sur la planète durant les civilisations successives.

Durant des siècles…
L’homme a évolué en partant d’une situation proche de celle de l’animal.
Il est passé par des situations qui lui ont permis de découvrir et de créer des éléments de confort et de beauté.
Il a maintenant acquis la capacité à réfléchir et à raisonner.

L’homme dans son évolution a jalonné son parcours de réalisations marquantes, depuis les premières tentatives artisanales jusqu’aux moyens de communiquer par les ondes, et les possibilités d’explorer l’infiniment grand et l‘infiniment petit.

Les conflits individuels, familiaux, tribaux, nationaux et internationaux, qui ont jalonné les étapes de la vie humaine, ont permis à la conscience d’évoluer et de découvrir simultanément des réalités nouvelles.

Au fur et à mesure de son évolution, l’homme a traversé des constructions sociales de plus en plus élaborées en passant de la conscience individuelle à la conscience de groupe.
L’homme vit même, actuellement, dans la conscience de la citoyenneté nationale et, parfois même, dans la conscience de la citoyenneté mondiale.

Ce long parcours de l’humanité constituerait-il si peu de choses ?…

Aujourd’hui…
Il est certain que les activités humaines passées constituent une base indispensable pour les activités actuelles.
Et, considérant la part des activités utiles comme de la richesse…
On peut affirmer que les richesses passées constituent une bonne part des richesses actuelles.

Est-il alors normal que quelques fortunes personnelles puissent conférer un pouvoir plus grand que celui de plusieurs milliards d’individus dont les ancêtres ont composé certaines des civilisations les plus avancées ?
Cela n’est-il pas affligeant pour la pensée et pour la dignité humaine ?
Ces distorsions ne sont-elles pas indécentes ?
Ces distorsions ne sont-elles pas la marque de la pauvreté morale de ceux qui affichent de telles richesses matérielles ?

Portons notre attention sur les anciens et nous saurons avec quelle vigueur et quel dévouement ils participèrent à l’édification de la société moderne.
Observons quelle ingratitude nous mettons parfois à dévaloriser leur œuvre.

Les puissants de ce monde…
Dans quelle proportion les puissants de ce monde ont-ils créé les contextes de leur puissance ?

Les puissants de ce monde ne se sont-ils pas contenté d’associer opportunément leurs qualités aux contextes du moment ?
Les bases de rémunération de leurs investissements et de leur travail personnel sont-elles équitables ?
Ces bases de rémunération ne sont-elles pas plutôt fondées sur un rapport de force ?
Et lorsqu’il y a rapport de force, en quoi peut-on évoquer une légitimité ?
Ne devrait-on pas rétablir l’équilibre ?

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