L’Économie de Justice Sociale

Le pouvoir manipulateur

Ce qui a bien trop duré…
Le libéralisme a pu être utile, à ses débuts. Il a pu stimuler la vie sociale et aider l’homme à franchir le seuil de la modernité en poussant les individus à prendre conscience de leur valeur.

Actuellement, le pseudo-libéralisme et son économie montrent surtout leurs nuisances en étendant un égoïsme forcené au travers de la compétition, de l’ambition du pouvoir et du rapport de force.
L’économie néo-libérale, prétendue irremplaçable, est en fait un amalgame composé du laisser-aller économique, de la loi truquée de l’offre et de la demande, et de la dérégulation monétaire.

Des abus insupportables…
La richesse utile au bien être des populations existe mais elle est actuellement détournée.

Dans l’économie néo-libérale, les travailleurs qui assument les activités pénibles et fastidieuses sont parmi les plus éloignés des bienfaits de la richesse qu’ils produisent, et ils en sont même parfois entièrement dépossédés.

Les grandes richesses comme les grandes pauvretés actuelles sont le résultat du rapport de force installé du fait des égoïsmes.
Ainsi la plupart des richesses créées, sous prétexte d’économie, produisent de la spéculation génératrice de pauvreté.
Il est facile de constater cela et possible aussi de remédier à cette situation.

Les grandes richesses comme les grandes pauvretés ne doivent-elles pas être reconsidérées selon une volonté de justice sociale ?

Le pouvoir libérateur

Une conscience plus évoluée…
L’homme ne doit-il pas maintenant dépasser l’attitude égoïste, construite sur la peur, d’un rapport de force entre classes sociales ?
L’homme ne doit-il pas instaurer une relation pour plus d’humanité ?

La conscience humaine a bien évolué.
Les femmes et les hommes sont de plus en plus conscients d’une nouvelle réalité.
Ils comprennent qu’un avenir n’est possible que si chacun se met au service de la société.
Ils veulent se rassembler pour construire cette nouvelle réalité.

Des solutions…
Action Solidaire propose la coopération pour créer de vraies richesses utiles, et le partage équitable de ces richesses pour favoriser la justice sociale.

A l’échelle de la planète certains produits sont surabondants et d’autres sont trop rares.
Dans une perspective de meilleur équilibre des productions industrielles, certaines matières et les énergies utiles à leur transformation doivent être mieux maîtrisées.
Le résultat sera une abondance raisonnable pour un meilleur bien-être du plus grand nombre.
Avenir Solidaire s’engage ainsi pour la justice et la paix sociale… la libération de la pensée humaine… plus de confiance… une réelle émulation… l’enthousiasme… la création…

Pour cela, Action Solidaire encourage le peuple à mettre la vraie richesse au service de l’homme, en établissant l’économie de justice sociale.

Hier, en 24 heures, dans le monde, plus de 25 000 personnes sont mortes de faim ou de très grande pauvreté.
Aujourd’hui, en 24 heures, dans le monde, plus de 25 000 personnes meurent de faim ou de très grande pauvreté.
Demain, en 24 heures, dans le monde, plus de 25 000 personnes mourront de faim ou de très grande pauvreté.
Voilà plus de 30 ans que cette scène pathétique se renouvelle tous les jours, dans un monde d’abondance, dans la quasi indifférence générale.

Tous les jours, la pollution des pays riches étouffe davantage la planète et sa population (1).
Voilà plus de 30 ans que cette tragédie accapare l’attention d’un grand nombre de personnes, sans beaucoup de résultats.

Là apparaissent les conséquences sordides du conditionnement humain sous l’influence pseudo-libérale.
D’un côté, l’égoïsme des nantis, l’égocentrisme des dirigeants de tous bords obnubilés par le pouvoir, et l’aveuglement des couches sociales ayant récemment eu accès à l’aisance matérielle par la spéculation financière.
De l’autre côté, l’asphyxie planétaire et le plus grand sacrifice humain de l’histoire (2), perpétré sous le regard à peu près indifférent des pays riches.
Tout cela n’impose-t-il pas aux personnes portées par une pensée nouvelle, d’exiger un minimum de bien-être pour tous les déshérités, en même temps que d’opérer un redressement spectaculaire de la santé planétaire ?
Ceci portant la promesse d’un plus grand bien-être pour tous ceux qui savent offrir.

La voix d’un peuple qui oublie la solidarité se manifeste en autant de façons plus ou moins égoïstes qu’il existe de solutions pour répondre à des problèmes particuliers.
Cette voix égoïste discrédite l’État garant de l’intérêt général.
Cette voix égoïste est la porte grande ouverte aux démagogues qui utilisent la faiblesse humaine pour asseoir leur pouvoir et le conserver, en empêchant les peuples de comprendre la facilité à vivre solidairement.

Universels sont les besoins des peuples : la paix à travers la justice et la liberté.

Si nous voulons combattre pour guérir l’humanité de ses malheurs, et pas seulement faire semblant pour essayer de distraire nos consciences, l’urgence de la situation et la faiblesse des moyens matériels dont nous disposons nous imposent de choisir l’outil le plus simple, le plus sûr et le plus efficace : la solidarité (3).

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – –

1 : Consommation énergétique en Tonnes Équivalent Pétrole (TEP) par habitant et par an :
USA 7,8 ; Russie 4,75 ; France 4,2 ; Allemagne 4,0 ; Japon 4,0 ; Royaume Uni 3,5 ; Italie 3 ; Chine 1,5 ; Brésil 1,2 ; Inde 0,5 ; Bangladesh 0,2 ; Consommation mondiale moyenne 1,8.
Source : Agence Internationale de l’Énergie (AIE) ; statistiques 2009, arrondies à la décimale.

2 : Ce sacrifice au nom du confort des pays riches, depuis plus de 30 ans, provoque annuellement davantage de victimes que le nazisme durant toute la seconde guerre mondiale, et autant que toutes les exactions staliniennes.

3 : Deux attitudes importantes conduisent les hommes à agir solidairement :
Par une démarche pratique, rationnelle, au cours de laquelle on découvre que la coopération aboutit à une économie de moyens qui facilite une plus grande richesse bénéfique à tous.
Par une démarche intuitive, dans laquelle les hommes naturellement guidés par un sentiment d’unité et d’interdépendance, reconnaissent les qualités de chaque individu comme une richesse pour le groupe.
L’association de ces deux attitudes est souhaitable pour réunir le plus grand nombre dans la tolérance et l’efficacité.

– – – – – – – – – – – – – – – – – – – –