Lettre ouverte aux maires de France

Madame le Maire, Monsieur le Maire,

 

Vous êtes proche de vos administrés, vous les comprenez, vous connaissez leurs attentes, leurs raisons de satisfaction tout comme celles de leur mécontentement.
Vous percevez probablement le risque de voir cette élection présidentielle générer une situation dangereuse.

Pour ma part, bénéficiant seulement de quelques intentions de parrainages, sans avoir demandé qu’ils soient manifestés, ma campagne présidentielle prendra fin sauf renversement de situation de dernière minute.
Cette campagne fut une expérience d’une grande richesse, sur les expressions des valeurs humaines, les volontés de faire bouger, les peurs, les incompréhensions, les ressentis ou les ressentiments, toutes les manifestations de notre condition.

Le peuple pense que notre pays a la capacité de se redresser pour un avenir meilleur.
La grande majorité des Français veut une France debout, retrouvant le sens profond de la justice sociale, de la dignité ; une France prête à faire entendre sa voix dans le concert des nations pour construire la paix par la coopération internationale et le respect mutuel entre les peuples.

Vous-même, par votre expérience, vous avez la compréhension de nombreux dysfonctionnements et de ce qui est à améliorer ou à transformer.

Aimer son pays c’est aimer son peuple !
Le peuple est la richesse d’une nation ; si on le brime ou l’appauvrit, c’est la substance de la nation que l’on détruit.
Sans la liberté du peuple la nation est étouffée.
Rendons lui sa liberté, sa souveraineté, les moyens de vivre décemment et sa capacité à s’épanouir.

Préparons-nous à reconstruire notre pays ; il deviendra alors enthousiasmant, inspirant.
Son épanouissement retentira ainsi au-delà de nos frontières.
Il entraînera alors dans son sillage les autres peuples qui attendent du Pays des Droits de l’Homme l’amorce du redressement pour toutes les nations.

Le peuple français aspire à ces changements.

Le mécontentement gagne toutes les couches sociales.
Mises à part quelques manifestations, ce mécontentement est sourdement contenu.
Nous vivons dans ce calme qui précède les tempêtes.
Attendons-nous à un cataclysme des plus violents.
Si nous nous laissons surprendre, le désastre qui se profile sera le terreau du populisme et du totalitarisme.

Nous portons certainement l’espoir d’un renouveau.
Nous portons aussi une grande part de responsabilité pour ce qui se produit.
A laisser faire, les moyens de vie pourraient bien être taris là où ils ne sembleront pas nécessaires aux individus qui dirigent le monde et donnent leurs ordres à nos élus nationaux.

Au vu des candidats présents au premier tour, cette élection présidentielle va au mieux maintenir la situation actuelle et, au pire, conduire à une situation incontrôlable.
En effet, les projets de ces candidats maintiendront ou favoriseront la division car ils sont fondés sur des clivages de gauche, de droite, des extrêmes.
Sachons voir aussi les clivages les plus extrêmes portés par les représentants masqués du parti le plus impitoyable, celui de la finance internationale, principal coupable de la misère qui meurtrit l’humanité.

Essentiel !
Un candidat au service du peuple doit porter un projet d’unité fondé sur la fraternité.

Anticipons !
Soyons prêts à proposer une vie sociale fondée sur la justice, la dignité, le respect mutuel.
Soyons la pensée et le germe d’un futur pour une France plus sociale, plus belle, plus glorieuse, plus fraternelle, réellement universelle.
Ce renouveau pour la France sera aussi le renouveau pour l’Europe des peuples solidaires et pour un monde plus fraternel.
Cette France, tenons-nous prêts à la bâtir ensemble !

Je vous propose de nous rencontrer pour mettre en œuvre les prémisses du renouveau.
Candidat ou non, échangeons, rencontrons-nous.

Autant que d’une ferme et solide volonté, et de mon dévouement au peuple,
Soyez assuré(e), Madame le Maire, Monsieur le Maire, de mon profond respect.

 

Gérard PRIVAT