DÉMOCRATIE, OÙ ES-TU ? Je suis ici… chez vote blanc ! (Suite)
(Deuxième partie)
…La première partie de l’article s’est achevée en pénétrant dans le marigot du rapport de force…
Résultat du rapport de force : le double langage quasi permanent avec des situations contradictoires aux principes dont on nous rebat les oreilles.
On nous affirme que le Peuple est souverain ; et cependant il n’arrive pas à se débarrasser d’élus mis en place par une minorité et qui agissent contrairement aux aspirations populaires ; également les canaux de l’information sont colmatés, ce qui nuit à l’avancée des véritables serviteurs de la démocratie.
C’est de là que naît et se développe l’abstention. C’est ainsi que beaucoup de ceux qui réclament la démocratie s’éloigne des moyens de l’instaurer.
Le désintérêt du grand nombre des abstentionnistes conforte ainsi le pouvoir égoïste et la puissance d’un petit nombre.
Jusqu’à présent, depuis l’après De Gaulle, tous les candidats de droite, de gauche ou d’ailleurs, ont systématiquement privilégié les milieux qui gravitent autour du pouvoir ; en justifiant leurs choix sous prétextes économiques, médiatiques ou autres. Ceux-là, donc, qui se prétendent démocrates agissent contrairement à la démocratie, en refusant les actions courageuses et solidaires au bénéfice du Peuple.
Selon ce que diffuse la bobo Intelligentsia, pérorant habituellement sur les médias consacrés, la réponse est constante : « Y-a que cette solution ! »
Nous disons le contraire ; et nous affirmons que la solution est simple, facile à mettre en oeuvre, et qu’elle doit même permettre d’économiser une somme fantastique d’énergie.
La première mesure de la solution est le vote blanc ; qui consiste au choix entre ce qui est proposé et autre chose qui ne l’est pas (le vote blanc ayant d’autres avantages réellement considérables que nous avons déjà abordés et que nous préciserons un peu plus tard).
Le vote blanc est une solution pour écarter des candidats indignes ou inconsistants ; ou, même, une solution pour éventuellement écarter tous les candidats, et ainsi annuler une élection si, majoritairement, les électeurs ne sont pas satisfaits des candidats en présence.
Le Peuple français peut et doit indiquer aux élus le respect de leurs engagements et donc le respect du Peuple. Cette nouvelle direction consiste à sanctionner les candidats incapables de porter un véritable projet de société au bénéfice du Peuple, et qui masquent cette incapacité derrière la multitude des détails prétendant satisfaire les doléances d’une multitude de quémandeurs.
Ces incapacités tournent obstinément autour du pouvoir égoïste, des ambitions personnelles, de l’opportunisme, de la soumission, et de bien d’autres défauts encore. Ces incapacités sont envasées dans la manipulation et le conditionnement.
Face à tous ces manquements envers la démocratie et la République :
Il est hors de question de revendiquer un vote blanc systématique. En effet, une pratique systématique, sans discernement, autant que l’abstention, équivaudrait à un refus de la démocratie.
Si un candidat nous convient, alors votons pour lui mais en assumant cette responsabilité.
Cependant face aux dérives à tendances totalitaires, et sans candidats significatifs :
Sauvons la démocratie !
Votons blanc !
Gérard Privat
Président d’Avenir Solidaire