2e tour, législatives 2012 ; Désastre ou renaissance ?
Le débat républicain de ce deuxième tour des législatives est d’une telle médiocrité qu’une simple intervention de la Première Dame de France, escamote cette campagne au point de la rendre ridicule.
Même Mme Geneviève de Fontenay, réputée pour avoir fermement tenu l’opération « Miss France » pendant des années, en venant soutenir Valérie Trierweiler la compagne du Président, se montre capable de donner des leçons de démocratie à nos dirigeants politiques.
En clair, la future Assemblée Nationale, décidée par les partis politiques, semble devoir rester aux ordres des partis et non pas au service des Français.
Les électeurs peuvent cependant élargir encore la future majorité de cette Assemblée, en accordant plus d’élus au parti du centre resté indépendant de la droite populiste.
Cette Assemblée Nationale avec une majorité élargie au centre, serait ainsi moins disposée à répondre aux ordres du chef.
Avenir Solidaire a un programme qui permettra de changer ultérieurement l’ordre des choses.
En attendant…
Observons que nous vivons actuellement la fin d’un monde périmé avec ses élites autoproclamées.
L’ancien monde s’achève. Sa fin devient perceptible, comme est perceptible l’apparition d’un monde nouveau.
Les dirigeants qui appartiennent à l’ancien monde, y ont vécu comme des poissons dans l’eau.
Ils commencent maintenant à être rejetés et ne comprennent pas pourquoi.
Ce rejet se produit sans raison objective.
Ils ne comprennent pas qu’ils sont rejetés par la force des circonstances ; par la force d’évènements qui dépassent l’homme.
A l’inverse, les nouveaux dirigeants ne comprennent pas forcément pourquoi ils apparaissent.
C’est simplement parce que leurs idées s’inscrivent maintenant dans la force des circonstances nouvelles qui sont celles du monde nouveau qui apparaît.
Ainsi, dans l’affrontement Royal – Falorni, en se maintenant, Olivier Falorni montre son respect pour le peuple.
Olivier Falorni semble déjà s’inscrire dans le monde nouveau qui apparaît actuellement, pour servir le peuple.
C’est donc vers lui que va naturellement ma sympathie.
Tous ceux qui veulent diriger les affaires publiques dans le monde qui apparaît, doivent comprendre que ce monde va fonctionner avec de nouvelles règles.
Ainsi, les nouveaux dirigeants devront agir en respectant ces nouvelles règles, sinon ils seront rejetés.
Participons…
Votons en conscience selon notre choix véritable.
Et si nous n’avons pas d’autre choix…
Votons blanc plutôt que de nous abstenir.
Gérard Privat
Président d’Avenir Solidaire